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Projection « OSE, Le sauvetage des enfants juifs 1938-1945  » / 27 novembre 2015 au Cinéma Scoop

Par 22 octobre 2015juillet 12th, 2023Archives

OSE. Le sauvetage des enfants juifs, 1938-1945, un documentaire de Michel Kaptur narré par André Dussollier

Vendredi 27 novembre au Cinéma Scoop. Une projection proposée par Les Amis du Lieu de Mémoire, en partenariat avec le Cinéma Scoop

En présence du réalisateur, M. Kaptur, et de Katy Hazan, historienne au Service Archives et Histoire de l’OSE.

La projection sera présentée par Nathalie Heinich qui animera ensuite un débat.

Fondée il y a un siècle, l’OSE, l’Œuvre de secours aux enfants, a été la plus importante organisation de sauvetage des enfants juifs en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce documentaire réunit les témoignages de nombreux hommes et femmes. Certains, sauvés et d’autres, sauveurs. 

Hélène Rochette, dans Télérama :

« L’OSE a été fondée en 1912, à Saint-Pétersbourg, par des médecins juifs progressistes. Son action d’entraide s’oriente vers les ashkénazes démunis d’Europe centrale et vers les victimes des pogroms russes. En 1933, l’OSE transfère son siège de Berlin à Paris, pour fuir le péril nazi. Sous l’Occupation, l’association se métamorphose en centre de sauvetage des enfants juifs. Elle ouvre, dès 1940, des maisons éducatives, dont les premiers bénéficiaires sont de jeunes Allemands et Autrichiens. Mais, à partir de l’été 1942, les rafles visent déjà les pensionnaires de 15 ans… »

« Colligeant les témoignages de miraculés soustraits des camps d’internement ou rescapés de Buchenwald et d’Auschwitz, puis recueillis par l’OSE en 1945 – le plus célèbre n’est autre qu’Elie Wiesel -, ce film touchant rend grâce à l’engagement d’héroïnes anonymes. Les assistantes sociales de l’OSE, « internées volontaires » dans les baraquements insalubres de Rivesaltes ou de Pithiviers, se remémorent les corps décharnés et pouilleux. L’historienne ­Sabine Zeitoun souligne la situation complexe de l’OSE : contrainte d’appartenir à l’Union générale des israélites de France (UGIF), créée sur demande nazie, la structure devait transmettre, en toute transparence, ses listes d’enfants à Vichy. Cette posture paradoxale conduisit l’OSE à plonger in fine dans la clandestinité, mais permit d’extirper des milliers d’enfants des antichambres de la mort.« 

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