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Les enfants de juillet / 16 juillet 2014, 18h

Par 18 juin 2014juillet 12th, 2023Archives

Les enfants de juillet

Soirée-lecture, mercredi 16 juillet à 18h.

Dans le cadre de de la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’Etat français et d’hommage aux « Justes » de France. Création de la compagnie Se non è vero…, Cécile Falcon et Xavier Maurel

Réservation conseillée (04.71.56.56.65), 7 €

 

J’ai lu dans le dictionnaire de mot que je ne connaissais pas : rafle. / De l’allemand raffen, emporter vivement. / Opération policière exécutée à l’improviste dans un lieu suspect. / Prendre les petits oiseaux.

Ce passage est extrait d’un texte jamais publié, que son auteur, Daniel Darès, né Zajdman, célèbre producteur et directeur de théâtre parisien, nous a laissé. Un texte de témoignage, non factuel mais poétique, comme écrit dans la langue d’un enfant (il avait onze ans au moment de la Rafle du Vel’ d’Hiv). Une histoire de tous ces « enfants de juillet » au destin brisé…

Lamirand

10 août 1942, Georges Lamirand, Secrétaire d’Etat à la jeunesse, et le préfet de la Haute-Loire rencontrent les mouvements de jeunesse au Chambon. Plusieurs jeunes lisent une déclaration dénonçant la rafle du Vel’ d’Hiv et la politique antisémite du gouvernement.

En prenant pour fil conducteur le témoignage poétique de Daniel Darès, nous retracerons l’histoire de la rafle du Vel d’Hiv. Perpétrée par la police française sur ordre du régime collaborationniste de Vichy, le 16 juillet 1942, elle vit l’arrestation de 13 152 Juifs dont 4 115 enfants. Cette journée du 16 juillet sera mise en parallèle avec les prises de position des pasteurs chambonnais, dès l’été 1940, puis celle des élèves de l’Ecole Nouvelle Cévenole en août 1942.

Aux extraits du témoignage de Daniel Darès – qui put miraculeusement s’échapper avec son frère et sa sœur, alors que ses parents, emmenés à Auschwitz, ne revinrent jamais – la soirée mêlera :

• des documents historiques : le sermon des pasteurs André Trocmé et Edouard Theis, le 23 juin 1940, appelant à la résistance et au refus de « soumissions contraires aux ordres de l’Evangile », ainsi que la déclaration des élèves de l’Ecole Nouvelle Cévenole lors de la visite du secrétaire général de la Jeunesse, Georges Lamirand, le 10 août 1942.

• des témoignages lus (extraits par exemple de Paroles d’étoiles, Mémoire d’enfants cachés, 1939-1945).

Rejoindre la discussion Un commentaire

  • Dreyfus jacques dit :

    Mon frére et moi sommes partisen vacances en 1939 à la pension les Pins chez Mr et Me Barbier Comte pour 3 mois et nous restés dans cette pension jusqu’en 1945.Je suis allé à l’école communale et ensuite au collége cévenol pendant 2 ans directeur le pasteur Theis.Le pasteur Trocmé a été un saint de la maniére dont il a reussi à organiser la cache des juifs pendant cette période Nous avons eu beaucoup de chance.

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